Les Parisiens et les (frais) résidents secondaires prononcent« Mé-né-treux» en détachant bien les syllabes, avec les accents aigus là où il faut. Les gens d'ici, les vieux de la vieille, préfèrent parler de« Menétreux ».Tous se rejoignent, en tout cas, pour vanter les vertus de leur village qui domine la plaine des Laumes... Au moins en partie.
Celle de Ménétreux « le haut », Ménétreux
le village. Car les habitants de Ménétreux-la-Tuilerie
ne sont pas plus au dessus du niveau de la mer...et du canal de Bourgogne
que toute la population de Venarey Les Laumes réunie ! C'est
le charme du bourg que cette dualité, réaffirmée
par une décision du conseil municipal prise à l'hiver
1992, qui donnait deux noms aux hameaux constitutif de Ménétreux.
Le second événement
qui est resté ancré dans la mémoire villageoise,
c'est la création de « la tuilerie », en 1860, par
M. Fénéon. Elle compta jusqu'à 100 ouvriers peu
avant la Seconde Guerre mondiale. Il n'en subsiste pratiquement plus
rien aujourd'hui. Parmi les curiosités géologiques que
compte Ménétreux-le-Pitois, on notera la caverne du Bonnet
rouge, excavation naturelle dans le roc de la montagne d'où l'on
retira, voici quelques dizaines d'années, des squelettes de bœufs,
de cerfs, de chevaux et d'hommes dont le; crâne ne présentait
aucune ressemblance avec celui des races occidentales. Bigre ! Faute
d'avoir percé le mystère de ses premiers occupants, Ménétreux
s'est résolu, aujourd'hui, à servir de confortable banlieue
à la cité de Venarey Les Laumes. Non sans s'enorgueillir
de sa propre zone d'activités (2 ha environ) dont les trois premiers
lots vendus ont permis de sauver quelques emplois sur la commune...
et de dégager des taxes professionnelles. |